caractère bien précis, comme la méfiance. Il n’est donc pas surprenant que certains types de chien soient naturellement prudents, méfiants, indépendants et peureux puisque c’était le souhait de l’homme. Imaginez un chien de garde qui n’aurait aucune méfiance !
Une sociabilisation primaire insuffisante :
Contrairement à ce que l’on peut penser, être à l’aise dans son environnement, avec d’autres animaux ou dans le monde des humains n’est pas inné chez le chien. C’est pourquoi les premières semaines de la vie du chiot sont capitales pour son équilibre émotionnel futur. D’où l’importance de trouver un éleveur qui prend très au sérieux cette sociabilisation primaire. En quoi consiste-t-elle ?
- Habituer le chiot à des personnes d’âges et de sexes différents.
- Confronter le chiot à d’autres espèces d’animaux.
- L’amener dans des lieux différents.
- Lui faire écouter les bruits de la maison et l’habituer aux bruits plus inquiétants (pétards, etc.).
- Ne pas le céder avant l’âge de deux mois pour qu’il apprenne les codes canins avec sa mère et sa fratrie (motricité, contrôle des morsures, soumission, etc.).
😇La notion de peur apparaît entre 4 et 12 semaines chez le chiot. Privé de sociabilisation primaire suffisante, toute expérience négative s’inscrira dans la mémoire du chiot définitivement, faisant de lui un chien peureux.
Une sociabilisation secondaire insuffisante :
Lorsque le chiot est accueilli dans une famille, elle doit prendre le relai et poursuivre la sociabilisation sans attendre. Comment ?
- Le présenter à la famille, aux amis, aux voisins.
- L’habituer aux enfants.
- L’amener en voiture.
- Le promener dans tous types d’endroits.
- Le laisser avoir des interactions avec ses congénères.
- L’habituer à la routine des soins (nettoyage oreilles, yeux, dents, bain).
- Lui donner les bases de l’éducation (rappel, marche en laisse, habituation à la solitude, apprentissage de la propreté, cours collectifs).
Le souvenir d’une expérience traumatisante :
Si le chien a par exemple été attaqué par un congénère, il pourra éprouver de la peur à chaque fois qu’il croise un autre chien, car il associera cette rencontre à l’expérience traumatisante qu’il a vécue.