Faire le deuil de son animal, un parcours difficile !


Faire le deuil de son animal, une épreuve difficile !

L’animal rythme la vie de celui qui l’aime et lui offre des moments de complicité et de tendresse uniques. C’est pour ces raisons que faire le deuil de son animal est  si difficile. Comment se résigner à être privé de lui ? Comment renoncer à sa présence et  accepter sa disparition ?

Quelques conseils dans cet article.

Faire le deuil d'un animal, une souffrance véritable

Faire le deuil de son animal, un parcours difficile ! !

Le mot deuil est dérivé du mot « dolère » en latin. Il signifie souffrir. Faire le deuil d’un être proche est l’une des situations les plus difficiles à vivre. Comme le disait Lamartine « Un être vous manque et tout est dépeuplé. » 

Chacun réagit différemment à la disparition d’un animal : mutisme, colère, larmes, résignation, sidération, culpabilité, dépression… Ce membre de la famille qui disparaît ne laisse personne indifférent. Un lien affectif a été rompu, une présence et des repères ont été perdus. Il faut du temps pour accepter et  se reconstruire.

Pour preuve, aux États-Unis et au Canada, des jours de congés sont accordés lors du décès de son animal de compagnie. 

Quelles sont les différentes étapes du deuil ?

al, un parcours difficile !

La psychologue Elizabeth Kubler-Ross explique très bien les cinq étapes du deuil. Il se vit avec une intensité et une durée variables.

1. Le déni :

On refuse d’accepter la mort de son animal en se disant « Non ! ce n’est pas possible, il n’est pas mort ! »

2. La colère :

On se sent coupable et l’on trouve que sa mort est injuste. On se demande si elle aurait pu être évitée.

3. Le marchandage :

Très angoissé, on invoque une entité imaginaire en se rabâchant : « Je ferai n’importe quoi pour revenir en arrière ! »   

4. La dépression :

La tristesse nous envahit avec la sensation qu’elle ne disparaîtra jamais.

5. L’acceptation :

Doucement, on commence à aller mieux. On réorganise son quotidien, on recommence à faire des projets.

Comment rendre le deuil supportable ?

Faire le deuil de son animal, un parcours difficile !

 

Selon le lien tissé avec son animal de compagnie, son décès fait souffrir autant (voir plus) qu’un membre de sa propre famille. Certaines personnes pourront le comprendre, d’autres non. Il faut rechercher les personnes empathiques pour se confier.

« Parler de ses peines, c’est déjà se consoler » Albert Camus

Amis, propriétaire de chiens, forum, réseaux sociaux ou psychologue permettent de parler. C’est primordial de mettre des mots sur sa souffrance. Et puis cela fait du bien de partager ses expériences, d’évoquer ce qui nous plaisait chez l’animal, les bons souvenirs, les merveilleux moments passés ensemble, etc.

Quelques jours après une euthanasie, la plupart des cabinets vétérinaires proposent l’aide d’un psychologue, conscients que la perte d’un compagnon est un véritable drame.

 

Faire le deuil de son chien, une épreuve difficile !

Une cérémonie pour faire ses adieux :

Pour prendre conscience et accepter la disparition de son compagnon, c’est important de faire une cérémonie et d’user de rituels pour faire ses adieux. En particulier pour les enfants dont c’est parfois la première confrontation avec la mort.

Une cérémonie peut être organisée de plusieurs façons :

  • en plantant un arbre ou une plante vivace à un endroit stratégique pour l’animal.
  • en enterrant l’animal si son poids le permet aux yeux de la loi (moins de 30 kilos) ou un objet qui lui appartenait. 

Cela permet d’avoir un moment de cohésion familiale pour s’exprimer et échanger et un lieu de recueillement. 

Il est déconseillé de mentir à un enfant sur la mort de son animal. Cela pourrait le culpabiliser et l’empêcher de faire son deuil. Il pourrait vous en vouloir plus tard. Il faut lui dire la vérité avec des mots adaptés à son âge.

Faut-il reprendre un animal ?

Faire le deuil de son animal, un parcours difficile !

Chacun fait le deuil de son animal à sa manière. Il n y a pas de bonnes ou de mauvaises règles.

  • Pour certains, reprendre un animal les aide à combler un vide immense.
  • Pour d’autres, la douleur est si vive qu’ils ne s’autorisent pas ce nouveau  bonheur.

Faut-il prendre une race différente, un sexe opposé ? Là encore, cela dépend de la situation et du ressenti de chacun.

Ce que l’on peut dire c’est que de nombreux animaux attendent et méritent d’être aimés.

Les toutou-matou conseils !

Pleurer, crier, écrire, faire du sport et prendre du temps pour soi aide à faire le deuil de son animal avec le temps. 

Auteur : Lydie Dronet responsable de la pension pour chien Tiques et Puces dans le 44 (visite à domicile pour les autres animaux).


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