En cas de signes cliniques, le diagnostic se confirme par une prise de sang, un prélèvement de peau, une ponction de la moelle osseuse ou des ganglions.
Et malheureusement, il n’existe pas de traitement pour faire disparaître la maladie. Par conséquent, seuls les symptômes sont soulagés, mais la pathologie est chronique et revient en cas de stress ou d’affaiblissement du chien (immunodépression).
La prévention pour lutter contre la leishmaniose :
On anticipe la leishmaniose au cas par cas.
Premièrement, chez le chien qui s’expose à des risques :
Si vous vous rendez dans une région à risque ne sortez pas votre chien à la tombée de la nuit pour lui éviter l’attaque des phlébotomes. De plus, protégez-le avec des insecticides adaptés sous forme de spray ou de collier à base de pyréthrinoïdes.
Pour finir, un vaccin existe depuis 2011 qui divise par quatre le risque d’infection. Parlez-en avec votre vétérinaire. Le prix se situe entre 75 et 85 euros pas injection.
Conseils 😇: la vaccination est recommandée pour les chiens des chasseurs qui vadrouillent près des plans d’eau et qui échappent à la surveillance de leur maître.
Deuxièmement, chez le chien infecté :
Le chien peut-être porteur de la maladie sans la développer. On découvre souvent sa présence lors d’un bilan sanguin. Dans ce cas, il faudra surveiller l’animal et le protéger avec un spray ou un collier antiparasitaire.
Troisièmement, chez le chien qui déclare la maladie :
Le vaccin n’a pas d’utilité sur un chien malade. Seuls les symptômes pourront être soulagés. En cas d’atteinte rénale, le pronostic vital est engagé.